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A quoi ressemble la vie d’un pendulaire pendant le Coronavirus ?

Les images n’ont pas besoin d’être dans cet article, rien que le mot « pendulaire » vous fait venir à l’esprit une multitude d’idées à ce sujet. Des trajets en train bondés, la course pour attraper une correspondance avec deux inconnus qui avancent du deux à l’heure devant vous, les suppressions de trains ou les retards. Ces images, ou du moins ces pensées, sont de l’histoire ancienne durant ces temps de coronavirus. Bienvenue dans une journée en transports en commun à l’heure du coronavirus.

 

Des gares vides, même aux heures de pointe.

Tout n’est pas tout à fait comme à l’accoutumée. En temps normal, mon trajet commence par une grande aventure : trouver un siège seul. Je n’ai pas été affronté à cette tâche ce matin, car l’entier du train était vide. Seules quelques personnes étaient présentes, mais aux extrémités du train. Une fois à bord de ce dernier quelques timides contrôleurs effectuaient leur travail, masque au visage.

Le plus impressionnant était cependant pour moi l’affluence dans les gares, surtout à Lausanne. Il n’y avait littéralement personne, même très tôt. Les étudiants ne sont toujours pas tous retournés en classe et les employés semblent privilégier pour le moment le télétravail. 

 

Régulièrement, les CFF invitent les passagers à porter un masque et à garder les distances, en particulier lors de la montée et de la descente du train. A bord, c’est autre chose tout de même, les gens ne sont pas tous à la même enseigne. On trouve de tout, des gens qui respectent à la lettre les recommandations et d’autres plus laxistes. Sans surprises, ces changements sont propres aux régions et le comportement est loin d’être le même à Fribourg qu’à Sion par exemple.  

Quelques lacunes à bord.

En tant que pendulaire je me suis permis d’effectuer un avis critique sur le plan de protection des CFF. Après avoir épluché l’entier du document proposé au téléchargement sur leur site, j’en arrive à la simple conclusion que rien d’extraordinaire à été mis en place par leurs soins. Si nous ne sommes pas dans une grande ville, nous n’aurons pas de désinfectant ni de toilettes gratuites pour nous laver les mains. De même, à bord, si nous sommes en Regio, il faut espérer que les toilettes fonctionnent ce qui est rarement le cas avec ce matériel roulant.

Le plus surprenant est qu’initialement, les toilettes gratuites pour se laver les mains n’étaient pas prévues en suisse romande sur leur document, mais exclusivement en suisse allemande. Au niveau du nettoyage, des équipent passent dans le train régulièrement, mais lavent uniquement les barres pour se tenir. Les accoudoirs, tablettes et prises ne sont pas touchés par ces équipes.

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